Assis, auprès de toy (copy 1)
Entered October 2015
Whereabouts unknown
Materials unknown
Measurements unknown
PROVENANCE
Paris, collection of M. Devère (Officier supérieur d’État Major). His sale, Paris, Hôtel des ventes mobelières, March 17, 1855, lot 74: “WATTEAU . . . Esquisse terminée du tableau dans lequel Watteau s’est représenté peignant dans un parc. Près de lui, M. Julienne, son protecteur, est assis et joue de la basse.” Sold for 420 francs according to an annotated copy of the sale catalogue in the Frick Art Reference Library.
SELECT BIBLIOGRAPHY
Adhémar, Watteau (1950), under cat. 68.
Macchia and Montagni, L’opera completa di Watteau (1968), under cat. 209.
REMARKS
The description of this painting as an “esquisse terminée” is an intriguing but ultimately moot term. The painting might have resembled the many quickly brushed copies after Watteau that exist today. Or it might refer to the version sold in 2013 (our copy 2) which is flat and largely monochromatic, as though it were a sketch or preliminary study to which local colors still had to be added.
Assis, auprès de toy (copy 2)
Entered October 2015; revised September 2016
Whereabouts unknown
Oil on canvas
40 x 32.8 cm
PROVENANCE
Paris, collection of Victor Alvin-Beaumont (b. 1862; artist, dealer, critic), c. 1930. Alvin-Beaumont supposedly found the painting in the provinces.
France, private collection.
Paris, sale, Hôtel Drouot (Brissonneau, Daguerre), February 27, 2013, lot 39: “Attribué à Antoine WATTEAU . . . Assis auprès de toi / Toile. / 40 x 32,8 cm 20 000/30 000 / (restaurations anciennes). / PROVENANCE: France, collection privée.
Oeuvres en rapport / Assis, au près de toy, sous ces charmans Ombrages, /Du temps, mon cher Watteau, je crains peu les outrages;/ Trop heureux! les traits, d'un fidelle burin,/En manipulant tes Ouvrages; / Instruisoient l'Univers des sincères hommages/Que je rends à ton Art divin! / Gravure de Tardieu. 37,9 x 29,4 cm. A. Watteau pinxit. Tardieu sculp. datée 1731.
Antoine Watteau / de l'Académie Royale de Peinture / . . . Gravure de François-Bernard Lépicié (fig. 1).
Etude pour les mains de Julienne / Dessin à la sanguine et rehauts de blanc. 26,9 x 17,5 cm / France, collection privée. (cf. P. Rosenberg et L. A. Prat, Antoine Watteau, Catalogue raisonné des dessins, vol. 2, no 588 et 625) (fig. 3).
Etude pour le portrait en pied de l'artiste tenant palette et appuie-main / Dessin à la sanguine. 24,9 x 19 cm / Valenciennes, collection privée. (cf. P. Rosenberg et L. A. Prat, op. cit., vol. 2, no 588 et 625) (fig. 4).
Jusqu'en 1922, la gravure de Tardieu (fig. 1) représentant le portrait d' Antoine Watteau peignant à côté de son ami Jean de Julienne (1686-1766) jouant de la basse de viole était regardée comme l'unique témoignage d'une peinture disparue de Watteau. Aucune mention de cette double effigie dans les ventes du XVIIIe siècle, aucune réplique ni copie, à tel point que tous les historiens de Watteau en étaient venus à douter qu'un tel tableau ait pu exister.
A cette date, Emile Dacier, Albert Vuafflart et Jacques Hérold1 rejettent catégoriquement l'idée que Watteau ait peint cette composition, dénonçant un pastiche imaginé par Julienne. Dans leurs arguments, ils exposent l'absence du nom d'un propriétaire au bas de la gravure, le fait que le tableau ne soit mentionné dans aucune vente ou inventaire au XVIIIe siècle, et qu'aucun document relatif à la collection Julienne (testament et inventaire après décès) ne le mentionne.
Les auteurs notent qu'il faut attendre 1855 lors de la vente de la collection Devere, ancien officier supérieur d'étatmajor, dont le cabinet contenait une réunion importante d'oeuvres cataloguées sous le nom de Watteau pour voir mentionné sous le no 74: "esquisse terminée du tableau dans lequel Watteau s'est représenté peignant dans un parc; près de lui M. de Julienne son protecteur, est assis et joue de la basse". Les auteurs mentionnent également la vente Corbett Winter (Londres, 17 juin 1905, no 115) "The artist, with his friend M. de Julienne, near some ruins, 14 x 17.2 inches" (environ 44 x 35 cm), puis un tableau fatigué retrouvé à l'époque par Alvin Beaumont en province (sic) représentant cette composition. Il est possible qu'une ou plusieurs de ces mentions concernent notre tableau.
Pour Dacier et Vuafflard, l'image est un faux imaginé d'après l'Autoportrait de Watteau que Julienne possédait et qui fit partie de sa vente (Paris, 30 mars - 22 mai 1767, no 256: "Le portrait de Watteau peint par lui-même, il est à mi-corps tenant sa palette et un appuie-main, près d'une table, sur bois; 5 pouces 6 lignes par 4 pouces 6 lignes" (environ 15 x 12,5 cm), l'autoportrait fut gravé (probablement en sens inverse) par François-Bernard Lépicié pour l'éditeur Odieuve. Constatant l'absence de ce portrait dans le Recueil de Julienne, Dacier et Vuaflart pensent pouvoir prouver que Assis auprès de toi est bien un pastiche que Julienne aurait mis en exergue en écartant volontairement le portrait "à mi-corps".
La figure de Julienne serait, elle aussi, tirée d'un portrait de la collection Julienne, peint par un certain Villebois (Eidelberg mentionne qu'il n'existe aucune trace d'un tel tableau dans la collection Julienne et qu'il ne connaît pas ce Villebois (probablement Pierre Villebois actif en France dans la première moitié du XVIIIe siècle).
Louis Réau reprend les arguments de Dacier et Vuaflart et conclut à un pastiche de Julienne.
Gilbert Barker considère aussi l'oeuvre comme un pastiche tardif qu'il date, curieusement, de 1712, par comparaison avec d'autres oeuvres du maître. En 1968, Ettore Camesasca2 inclut la composition gravée dans son catalogue raisonné de l'artiste en reprenant l'hypothèse de Dacier et Vuaflart. Pour Marianne Roland-Michel3, il est quasiment certain que Assis auprès de toi n'a jamais existé. Donald Posner4 "aimerait qu'un tel tableau ait existé" mais il est troublé par la théorie de Dacier et Vuafflart.
Quant au catalogue de l'exposition de 1984, il fait mention d'une "attribution incertaine". Plus récemment, en 1992, Mary Vidal développe l'idée que les deux autoportraits, Assis auprès de toi et Le Portrait de Watteau peint par lui-même ne seraient que des pastiches, commandés ou exécutés par Julienne lui-même, théorie reprise par Helmut Börsch-Supan5. Quant à Christian Michel6, il considère que la composition est de la main de Julienne.
Si, en 1987 Florence Gétreau7, a mis en rapport l'Etude pour les mains de Julienne avec Assis auprès de toi8 pour conclure "on sait maintenant que le tableau a bien existé", c'est bien Martin Eidelberg9 qui en apporte la preuve, écrivant "il y a de bonnes raisons de croire que Assis auprès de toi a bien existé et que la composition en revient à Watteau", s'appuyant sur l'existence des deux dessins préparatoires, indiscutablement de la main du maître: une étude pour Le portrait de Watteau peint par lui-même (fig. 3) le portrait en pied de l'artiste tenant palette et appuie-main, qui était inconnu de Dacier et Vuafflard, et l'étude pour les mains de Julienne mentionnée par Gétreau (fig. 4). Comme notre tableau, ils sont dans le sens de la gravure. La position des mains est juste: Watteau qui était droitier tient sa palette de la main gauche et Julienne, tenant son archet de façon correcte, joue un Mi Majeur.
Le nouvel élément apporté par Eidelberg est la mention d'une annotation de la main de Mariette en marge de son catalogue de la vente Julienne lorsque l'autoportrait "en buste" passa en vente en 1767: "Il est dans un état déplorable. Ce sont les débris d'une plus grande composition dont on a l'estampe ou on y voit le peintre accompagné de Mr. De Julienne jouant de la basse de viole."10 Eidelberg en déduit que Watteau a bien peint le double portrait dont la composition est connue par la gravure et qu'il s'agit de celui mentionné pour la dernière fois par Mariette à l'état fragmentaire.
Bien sûr, l'annotation de Mariette doit être prise au sérieux mais elle est portée près de cinquante ans après la mort du peintre... Elle fait état de "débris" d'un tableau que le catalogue décrit comme "peint sur bois".
Quant au paysage posé sur le chevalet (ill. 5), il ne peut être le "paysage enrichi de plusieurs fabriques avec berger debout, /.../paysannes assises, dont une tient un panier.../..." mentionné dans l'inventaire manuscrit de la collection Julienne vers 1756 (New York, The Pierpont Morgan Library, inv. 1966.8) comme le supposaient Dacier et Vuaflart. Il a parfois été identifié comme le tableau aujourd'hui dans la collection Sauvage, nous serions tentés d'y voir une sorte de reprise d'Assis auprès de toi, résonnance du tableau dans le tableau, Watteau et Julienne étant remplacés par une figure féminine.
L'état de conservation du tableau retrouvé est comparable à celui d'autres oeuvres de Watteau. De nombreux contemporains du peintre ont en effet noté sa technique déplorable et le peu de soin qu'il apportait à la préparation de ses matières. Son excès d'huile grasse11fut désastreux, notamment pour les frondaisons de ses paysages, les tons bruns et verts foncés ayant tendance à noircir. On voit ici un paysage très assombri par cette technique. En outre, la touche de notre tableau (partition posée à terre, mains, frondaisons...) évoque irrésistiblement son écriture.
Peut-on enfin imaginer que Julienne qui posséda parmi les plus grands chef-d'oeuvres de l'artiste, trahisse la sincère amitié qui le liait à son ami en faisant figurer en première place de ce qu'il considérait comme un ultime hommage à celui-ci, un plagiat, une oeuvre fantaisiste de sa propre invention?
Se souvenant de la première composition, plus de cinquante ans après la mort du peintre, Mariette aurait alors pu confondre les deux, à moins que, reprenant l'hypothèse de Mathey en 1938, il ait existé deux tableaux distincts. Seule la réapparition de l'Autoportrait à mi-corps apporterait une conclusion à l'étude de ce cas épineux.
1. Emile Dacier, Albert Vuafflart et Jacques Hérold, Jean de Julienne et les graveurs de Watteau au XVIIIe siècle, 4 vol., Paris, 1922-29. 2. L'Opera completa di Watteau, Milan 1968, cat. no 209. 3. Watteau, un artiste au 18e siècle, Paris, 1984, p. 268-69. 4. Antoine Watteau, Ithaca, New York, 1984, p. 251, note 44. 5. Mary Vidal, Watteau’s Painted Conversations. Art, Literature and Talk in seventeenthand eighteen-century France (New Haven et Londres, 1992, p. 158-167); H. Börsch- Supan, Watteau, Cologne, 2000, p.90. 6. Le célèbre Watteau, Genève, 2008. 7. Watteau et la musique, réalités et interprétations in Antoine Watteau le peintre, son temps et sa légende, Paris-Genève, 1987, p. 235. 8. P. Rosenberg et L. A. Prat, Antoine Watteau, Catalogue raisonné des dessins, vol. 2, no 588 et 625. 9. Voir le site http://watteauandhiscircle. 10. Le catalogue annoté est conservé à Londres, The National Art Library. 11. Liant allongé dans des proportions trop importantes d'essence de thérébentine. Voir à ce sujet l'excellent article de Ségolène Bergeon,"Quelques points de technique picturale" in Antoine Watteau le peintre, son temps et sa légende, Paris-Genève, 1987, p. 135-140.”
Sold for €87,500 (plus premium).
SELECT BIBLIOGRAPHY
Cellier, Watteau, son enfance (1867), 205.
Alvin-Beaumont, Le Pedigree (1932), 20-27.
Adhémar, Watteau (1950), under cat. 68.
Macchia and Montagni, L’opera completa di Watteau (1968), under cat. 209.
Rykner, “Watteau ou pas Watteau?” (2013).
REMARKS
When this painting appeared at auction in 2012, it created a stir of excitement that was recorded by Rykner. Despite my having drawn attention two years earlier to Mariette’s comments about Watteau’s painting having been cut down in the early eighteenth century, some were still willing to dismiss this notion, and accept or at least consider the possibility that this version was the original portrait by Watteau. Its poor quality of execution, its flatness of texture, absence of rich color, and evidence of restoration were all explained away by saying that the surface had been abused through time. Even if it had once had a richer surface, including greater detail, how could this picture be the original version unless one discredited Mariette’s testimony or believe that the painting had, like Lazarus, been miraculously resurrected from the dead? Moreover Mariette described the surviving fragment as being on panel whereas the ex-Alvin-Beaumont painting was on canvas. Rykner, for example, described my previous essay as “theory” despite it being Mariette’s own testimony. Was Mariette to be discredited? The painting was estimated at only €20-30,000, well below the market value of an autograph work by Watteau, especially such a historic portrait, and was cautiously catalogued as only “attribué à Watteau.” However, despite the auctioneer’s seemingly low expectations, there was great hope for this picture and, when it sold, it brought the astonishing sum of €87,500. For some dealers and collectors, hope springs eternal.
Dacier, Vuaflart, and Hérold cited a copy of Assis, auprès de toy in the collection of Camille Groult but it would seem that those authors did not know the painting firsthand, only by reputation. Although this reference has been reiterated in the Watteau literature, no image of the supposed Groult version of Assis, auprès de toy exists and there are no indications of its measurements or support, much less its whereabouts. Adhémar questioned whether the Groult picture might be identified with the copy owned by Alvin-Beaumont. However, all of this was based on a simple mistake: Groult’s painting was not a version of Assis, auprès de toy but, rather, a half-length portrait of a man then wrongly thought to be Jullienne and attributed to Watteau. Groult’s portrait is now in the Louvre, and its authorship and subject still await proper identification.
Assis, auprès de toy (copy 3)
Entered October 2015
Whereabouts unknown
Oil on canvas
Measurements: approximately 40 x 46 cm
ALTERNATIVE TITLES
Portraits of Watteau and Jullienne in a Landscape
Watteau and his Friend St. Julien
PROVENANCE
Great Britain, collection of “A nobleman.”
London, sale, Christie’s, June 17, 1905, lot 115: “A. WATTEAU.” . . . THE ARTIST, with his friend M. de Julienne, in a landscape, near some ruins / 14 ½ in. by 17 ½ in. Formerly in the collection of a Nobleman.” Bought by H. C. Hoskier as noted in his preface to the sale of his collection in 1914. According to Adhémar and subsequent authors, the painting was bought by Hodgkins; if this is so, then he must have been acting on behalf of Hoskier. Or was “Hodgkins” a mistranscription by Adhémar of Hoskier's name?
South Orange, New Jersey, collection of Herman Charles Hoskier (1864-1938; English biblical scholar and textual critic). His sale, New York, American Art Association, March 2-5, 1914, lot 442: “WATTEAU: ANTOINE . . . WATTEAU AND HIS FRIEND ST. JULIEN. H. 16” L. 18½” A double portrait and a picture, the friends being seen in a romantic landscape setting. The artist has depicted himself standing, palette and brushes in his left hand, back of his seated companion, over whose head he looks straight at the observer. He is garbed in blue, with flowing sleeves and lace cuffs, and wears the full gray wig of the day. St. Julien, sitting in front of him, and also looking directly at the onlooker, is playing the ‘cello. Music lies on the ground beside him. He is clad in old-rose and gray. Their gathering place is at the ancient ruins of a cathedral or monastery, through a broken arch of which a varied landscape is seen. In it, at some distance, is a woman standing under a tree. [see illustration.]”
New York, with F. Schnittjer & Son. Their sale, New York, Parke Bernet, March 11, 1943, lot 85: “JEAN ANTOINE WATTEAU (FOLLOWER OF) XVIII CENTURY. . . PORTRAITS OF WATTEAU AND JULIENNE IN A LANDSCAPE. Two figures before ruins in the foreground, one holding palette and brushes, the other seated playing a cello; a shepherd and sheep appear in the verdant background. 15¾ x 18 inches.” According to the annotated sale catalogue in the Frick Art Reference Library, the picture sold for $65. The buyer was Plaza Antiques.
SELECT BIBLIOGRAPHY
Dacier, Vuaflart, and Hérold, Jean de Jullienne et les graveurs (1921-29), under cat. 3.
Adhémar, Watteau (1950), under cat. 68.
Macchia and Montagni, L’opera completa di Watteau (1968), under cat. 209.
REMARKS
Although the presence of versions of Assis, auprès de toy in the 1905 and 1914 sales was previously cited by Watteau scholars, it was not recognized that these references pertained to just one picture. Also, while Dacier, Vuaflart, and Hérold, followed by Adhémar as well as by Macchia and Montagni, cited the “Corbett Winder” sale of 1905 for the provenance of this copy of Assis auprès de toy, the picture was not from the Winder portion of the sale. Rather, it came from “other properties.”
The measurements given for this painting when it came up for sale in 1905, 1914, and 1943 varied somewhat, but within a narrow range. The height was measured between 36.9 to 40.6 cm, while the width varied from 44.5 to 47 cm. There is presently no way of judging which was the most accurate.
Assis, auprès de toy (copy 4)
Entered October 2015; revised February 2016.
Whereabouts unknown
Oil on canvas
106 x 87 cm
PROVENANCE
Aachen, collection of Mrs. Kläre Schreiber, since c. 1955.
REMARKS
According to correspondence on file in the Service de documentation, Départment des peintures, Musée du Louvre, the picture is dated 1756 in the lower right corner.
Assis, auprès de toy (copy 5)
Entered October 2015
Whereabouts unknown
Medium unknown
73.6 x 123.2 cm
ALTERNATIVE TITLES
A Fête Champêtre
PROVENANCE
London, Christie’s, February 24, 1928, lot 114: “A. WATTEAU . . . A FÊTE CHAMPÊTRE: A garden scene, with a portrait of the Artist and his friend, Monsieur de Julienne, on the right / Unframed—29 in. 48½ in.“ Sold for £262.10 to Willis.
REMARKS
This version was exceptionally large.
Assis, auprès de toy (copy 6)
Entered October 2015
Whereabouts unknown
Oil on canvas
69.8 x 50.8 cm
ALTERNATIVE TITLES
Painter and Musician in a Landscape
PROVENANCE
Los Angeles, collection of Alfred S. Karlsen (1907-1978). His sale and others, Los Angeles, Sotheby Parke Bernet, October 15, 1979, lot 60: “MANNER OF NICOLAS LANCRET. PAINTER AND MUSICIAN IN A LANDSCAPE. 27½ x 20 inches / 69.8 x 50.8 cm. / See illustration”
REMARKS
The copyist who created this picture was cleverly resourceful. Rather than fleshing out the vaguely indicated painting on the easel in the engraving, he substituted another Watteau painting, Le Conteur de fleurettes, which, given the direction of the image, was evidently taken from the print in the Oeuvre gravé.